Le projet REEHAB vise à mieux connaître la distribution géographique des hermelles et l’effet de différents facteurs environnementaux sur son habitat. Ces vers de 3 cm de long vivent dans des tubes qu’ils construisent en collant le sable et les fragments de coquillages qu’ils capturent. Agglomérés, ces habitats peuvent former de véritables récifs - sur parfois des centaines d’hectares - qui abritent une grande biodiversité et protègent le trait de côte contre l’érosion en atténuant la force des vagues.
S’intéresser aux hermelles, c’est découvrir qu’un petit ver de rien du tout peut constituer des habitats pour de multiples espèces, tout en protégeant les côtes de l’érosion. Le connaître et le préserver a un impact conséquent sur la biodiversité marine et côtière. C’est aussi découvrir des paysages intertidaux incroyables et étranges, qui ouvrent sur des univers cachés et peu perceptibles si on n’y porte pas attention.
Les récifs d’hermelles sont fragiles et très vulnérables à l’action de l’homme (piétinement, pêche à pied ou au chalut, etc.).
Comment faire mieux connaître ces écosystèmes au grand public ?
Des laboratoires de recherche, comme le laboratoire BEBEST à Brest, invitent à écouter les sons de crustacés et bivalves pour ouvrir nos perceptions à d’autres êtres vivants. Quel est le son d’un récif d’hermelles ?
Lien du projet miroir